Overseas : The Australian story

Bien qu’il aurait été sans aucun doute extrêmement passionnant de vous raconter notre routine australienne de ces deux derniers mois, une paresse des plus tenace s’est emparée de moi, ne me permettant ainsi pas de publier un nouvel et très attendu article.

De notre côté, tout va pour le mieux et nous voyons enfin approcher le jour où nous allons quitter Melbourne pour de nouveaux horizons bien plus ensoleillés et avec à la clé, une vie de manouche... En effet, nous quitterons les lieux le 1er Septembre prochain pour enfin voyager et ainsi découvrir tout ce que ce pays aura à nous offrir.

Le Moyen de Transport :

Le moyen de transport le plus populaire pour voyager en Australie est bien évidemment le Camper Van. A mi-chemin entre la fourgonnette et le Camping car, il permet pour un prix raisonnable de pouvoir réaliser son rêve tout en maintenant un niveau de confort acceptable.

Nos recherches pour en faire l’acquisition furent aussi palpitantes que celles des appartements. Entre un Van sans papiers officiels ("Oui, alors je l’ai acheté à des allemandes qui m’ont écrit un papier comme quoi elles me le vendaient mais j’ai finalement pas fait les démarches pour en être le propriétaire donc vous pouvez faire tout ça si vous le souhaitez sachant que je n’ai aucun papier sur la vie du véhicule"…etc etc => On l’a même senti perdu à plusieurs reprises dans ses explications… Bref, ça sentait l’embrouille), un Van où l’odeur intérieure se trouvait à mi-chemin entre nos populaires fromages français et ma moins populaire odeur de transpiration après un effort intense prolongé et un Van où les aménagements intérieurs étaient très proches du néant («Alors entre ces deux planches il y a deux fauteuils et là, le bout de tissu c’est pour dormir… » => Moué, on vous rappelle…), le moins que l’on puisse dire, c’est que nous n’avons pas toujours été gâtés par les engins proposés…

Finalement deux d’entre eux ont tout de même retenu notre attention et au terme de longues heures à peser le pour et le contre et d'un bon nombre de maux de tête, notre décision s’est arrêtée sur l’un d’entre eux.

Il s’agit d’un MAZDA E-2000 de 1986 (en pleine fleur de l’âge) avec 300 000 km au compteur (ce qu’on peut vous dire c’est que passé 90km/h, inutile d’essayer de discuter) qui l’on espère ne nous fera pas vivre le fameux et bien connu coup de la panne… Un Frigo, un évier, un lit, une gazinière et des rampes de LED sont quelques uns des équipements électriques que comprend notre nouveau chez nous. Ceux-ci sont directement alimentés par une batterie secondaire, reliée à deux panneaux solaires fixés au toit pour une autonomie sans faille, véhicule arrêté.

La première galère n’aura tout de même pas mis bien longtemps à pointer le bout de son nez puisque la batterie principale a rendue l’âme (on se réjouit tout de même que ce soit arrivé maintenant) entrainant ainsi notre premier investissement.

Contact, Moteur !

Nos premiers essais de conduite ne furent pas de tout repos. Entre le fait de rouler à gauche, de passer les vitesses avec l'autre main ou d’avoir l’impression de prendre chaque rond-point à contre sens, nous ne comptons plus les montées d’adrénaline (ah oui, Mylène a aussi d’essayer de passer de 5ème à marche arrière => La transmission n’appréciait pas... moi non plus…).

Notre premier « trip » sur la journée se déroula pour le mieux et nous a donc permis de profiter des alentours Melbournien (oué je sais, ça ne se dit pas mais je le laisse quand même parce que je suis têtu) tout en s’exerçant à la conduite.

Nous sommes donc allés passer l’après-midi et la soirée dans des bains chauffés, aménagés dans un environnement naturel.

En plein hiver, se balader dans la nature, pieds nus et très peu vêtu c’était quand même bien sympa :

Après un premier exercice particulièrement concluant, nous avons donc décidé de franchir un nouveau palier. Nous sommes donc partis deux jours dans les Grampians (chaîne de montagne australienne => Google => Wikipédia // Images), faire un peu de randonnée (je portais le sac donc Mylène a pas trop râler, j’ai bien dit pas trop…) et surtout, passer notre première nuit dans notre nouveau cocon.

Malgré une météo capricieuse, nous avons tout de même profité de tous les coins à voir sur la partie la plus populaire de cette chaîne de montagne. Le premier repas et la première nuit (fraiche) dans le Van auront été riches en cochonneries (ben oui, il pleuvait, on avait les chaussures mouillées => On a tout dégueulassé…) mais laisse présager un avenir plaisant tant le niveau de confort reste au-dessus de la moyenne.

Un nouvel article devrait suivre pour vous faire un peu mieux découvrir l’intérieur de notre acquisition. En attendant, on vous embrasse, on pense à vous (enfin des fois) et on essaiera désormais (enfin j’essaierai) de vous donner des nouvelles un peu plus régulières.

Love u,